Présentation des artistes : |
Sophie Chollet Après avoir travaillé le dessin sur de nombreux carnets, avec pour fil conducteur un questionnement sur ce qu’est le dessin et l’acte de dessiner, j’ai par la suite travaillé sur du grand format. |
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Erutti Il faut bien qu'une oeuvre passe par mon corps et traverse toutes ses mémoires, quand elle est autre chose qu'une idée. A quoi bon la danse et la chorégraphie, si le mouvement sur la scène ne prolonge celui de mon propre corps dans le vécu ordinaire ? A quoi bon le tableau hissé, à quoi bon la sculpture dressée s'ils ne sont comme la cristallisation d’une expérience du monde qui recoupe la mienne ? Face aux installations d'Erutti, c'est bien d'abord mon corps qui prononce ces mots : le lourd et le léger, le plein et le vide, le haut et le bas. Sous l’œuvre, je pressens une relation au monde qui m'engage tout entier. Je cherche simplement à dire ce que j'éprouve : quelque chose comme la résurgence d'une expérience première, une forme de vitalité plus intense, un sentiment de l'espace comme le lieu d'une interpénétration du soi avec le monde, en quoi, selon John Dewey, culmine l'expérience esthétique accomplie…
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Pierre Laurent Pierre Laurent , artiste plasticien, nait à paris en 1972, et passe son enfance à la campagne dans le nivernais. Après des études d'arts appliqués (BTS Plasticien de L'environnement Architectural, ENSAA Duperré), il complète sa formation artistique au sein de L' ENSBA de Paris dont il obtient le diplôme de fin d'études en 1999, et s'installe à Lyon.Passionné par la diversité des expressions artistiques à travers le monde et leur convergence,mais également par la relation entre enfance et création, il participe à plusieurs work-shops internationaux d'art contemporain (Bengladesh, Sri Lanka, Thaïlande, VietNam, Indonésie, Australie), et répond dès la première année aux appels à projets mis en place par la Ville de Lyon, le Ministère de l'Education Nationale et le MInistère de la Culture et Communication, qui proposent à des artistes d'entrer en résidence pendant 3 ans dans des écoles maternelles. De 2002 à 2008 il suit deux Résidences d'artiste en école maternelle : une à l'école Raoul Dufy (Lyon 1) sur les pentes de la Croix Rousse, et l'autre à l'école Les Anémones (Lyon 9) dans le quartier de la Duchère. Il travaille à Lyon et expose régulièrement . |
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Yveline Loiseur Yveline Loiseur développe un travail photographique protéiforme incluant l’installation, le papier peint et le livre d’artiste. Mêlant photographie documentaire avec la mise en scène et la reconstitution en atelier, elle explore les notions de temps, de passage et de mémoire, absence et disparition dessinant une géographie sinueuse entre histoire collective, expérience individuelle et souvenir d’enfance. En 2012, elle est lauréate du Prix Camera Clara et en 2011 du Programme Hors Les Murs (Trieste, Italie) de l’Institut Français. LIENS http://yveline.loiseur.free.fr/ http://www.sfp.asso.fr/vitevu/index.php/2011/02/10/400-yveline-loiseur-bienveillante-etrangete |
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« Camille Llobet s’intéresse particulièrement à la modification de la perception (visuelle, sonore, tactile) liée aux dysfonctionnements du cerveau. Elle relève des éléments visuels et sonores du réel (films, images d’archives, graffitis urbains, situations), pour en déconstruire l’unité et en restituer une nouvelle lecture, en extraire une nouvelle densité, non linéaire, syncopée. Cette capture de supports culturels et de comportements passe ainsi par différentes opérations de description et de transcription qui démultiplient la texture initiale. L’artiste mène une réflexion sur les variations de langages permettant de décrire, cartographier ou spatialiser l’image. Du visuel à l’écrit, du regard à la parole, du temps réel au temps du récit, elle tente de saisir « l’après-coup » de l’évènement, et de l’avènement de l’image, visuelle ou mentale. Toute pièce de Camille Llobet obéit à un protocole rigoureusement établi et formulé, une sorte de « post-scénario », qui privilégie un aller-retour incessant entre ce que l’œuvre donne à voir et ce qui peut en être dit. Par cette dimension énonciative qui rejoint la notion « d’ekphrasis», l’artiste explore de manière approfondie le phénomène de la description, avec ses capacités et ses limites, jusqu’à l’indicible, l’innommable ou l’indescriptible. » Corinne Guerci Chargée des éditions à l’Institut d’art Contemporain, Villeurbanne / Rhône-Alpes 1 Ekphrasis : issue de la rhétorique de l'Antiquité grecque, l'ekphrasis désigne la « description d'une œuvre d'art » et à l'origine, rend compte du pictural par la spécificité du langage verbal. http://www.eal.lyon.fr/enfance/sections/fr/residences/les_artistes/artistes_en_residenc/?aIndex=1 http://i-ac.eu/fr/expositions/25_galeries-nomades/2010/84_APRES-COUP http://lunettesrouges.blog.lemonde.fr/2011/10/08/montrer-linvisible-camille-llobet/ http://www.eal.lyon.fr/enfance/sections/fr/residences/en_maternelle/copy_of_les_tables_claudienn/ |
Graffiti 2008-2010 |
Bérengère Valour se forme à la danse contemporaine au CNSMD de Lyon de 2003 à 2007. Depuis la fin de son cursus, elle a travaillé comme interprète pour la compagnie Deschamps et Makeieff (Paris), ainsi que pour les Cie Anou Skan (Lyon) , Death by glitter /Clint Lutes (Berlin), ainsi qu'avec Thomas Hicks (Londres) pour des projets de films d’animations. Elle a créé pour l’exposition d’art contemporain «La force de l’Art02» (Grand Palais, Paris) la pièce “.-..” avec le clarinettiste Joris Ruhl. LIEUES : Enfance art et langage :
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